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Blog Littéraire

Tralilou Lit

Marcel Pagnol, La gloire de mon père, De Fallois, 2004

Marcel Pagnol, La gloire de mon père, De Fallois, 2004

Après avoir vu les adaptations cinématographiques il y a longtemps, je me suis enfin lancée dans la lecture d'un livre de Marcel Pagnol. J'ai commencé par celui-ci et c'est un coup de cœur.

Marcel Pagnol raconte ses souvenirs d'enfance en Provence en 4 tomes dans La gloire de mon père, Le château de ma mère, Le temps des secrets et Le temps des amours.

Dans ce premier tome, le petit Marcel, né à Aubagne en 1895, prépare les vacances d'été avec son père Joseph, sa mère Augustine, son oncle Jules et sa tante Rose. Ils ont loué une petite maison reculée dans la garrigue qu'ils ont entièrement meublée d'occasion. Marcel découvre les herbes sauvages, s'amuse à torturer les insectes et joue aux indiens avec son frère. Puis vient l'ouverture de la chasse. Marcel veut absolument accompagner son père et son oncle dans les collines ... !

L'écriture de Marcel Pagnol est imagée, précise, fluide, délicate. J'ai été très touchée mais j'ai aussi beaucoup ri. L'auteur a vraiment le sens de la formule.

J'ai adoré me plonger dans cette époque et dans cette Provence : les odeurs de thym, romarin et lavande, la Sainte Victoire, les champs d'olivier et le chant des cigales m'ont séduite.

Si vous avez envie de retomber en enfance ou de vous évader, c'est une lecture parfaite !

Je suis né dans la ville d' Aubagne, sous le garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.

Marcel Pagnol, La gloire de mon père, De Fallois

Il rencontra un dimanche une petite couturière brune qui s'appelait Augustine, et il la trouva si jolie qu'il l'épousa aussitôt.

Marcel Pagnol, La gloire de mon père, De Fallois

Un beau soir du mois d’avril, je rentrais de l’école avec mon père et Paul. C’était un mercredi, le plus beau jour de la semaine, car nos jours ne sont beaux que par leur lendemain.

Marcel Pagnol, La gloire de mon père, De Fallois

Mon oncle Jules devint très vite mon grand ami. Il me félicitait souvent d'avoir tenu la parole donnée, et d'avoir gardé le secret, au temps des rendez-vous au parc Borély ; il disait à qui voulait l'entendre, que "cet enfant ferait un grand diplomate" ou un "officier de premier ordre" (cette prophétie, qui avait pourtant une alternative, ne s'est pas encore réalisée). Il tenait beaucoup à voir mes bulletins scolaires, et me récompensait (ou me consolait) par des jouets ou des sachets de berlingots.

Marcel Pagnol, La gloire de mon père, De Fallois

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