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Blog Littéraire

Tralilou Lit

Franck Pavloff, La nuit des friches, Le Verger, 2015

Franck Pavloff, La nuit des friches, Le Verger, 2015

Quelque part en France, une friche, au bord d'un canal. Des murs éventrés. Un terrain à l'abandon. Autour, quelques habitations : des ménagères, des retraités, des gens isolés. Dedans : des squatteurs, des gens perdus, paumés, seuls et unis à la fois.

Un jour, l'arrivée d'un homme vient tout basculer.

Au dehors l'homme qui la hante a sauté sur une péniche désertée, il se prépare à dormir à quelques pas de là, on pourrait dire qu'ils dorment ensemble.

Franck Pavloff, La nuit des friches, Le Verger, 2015

Je ne me souviens pas de tout en détails mais je me rappelle avoir beaucoup aimé ce petit livre.

C'est l'histoire d'un lieu, l'histoire des personnes qui le peuplent, l'histoire de leurs souvenirs.

C'est un "roman" choral. Les personnages sont solitaires, isolés, perdus ; ils pensent à leur passé et rêvent à leurs anciennes amours. Ils s'observent. Ils se débrouillent pour vivre aussi. 

C'est aussi un texte fort qui fait écho à la réalité du rejet, de la solitude, de l'isolement et de la mise en marge.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'émotions et de poésie.

C'est une vraie belle découverte pour moi !

Du même auteur, retrouvez aussi ma chronique du célèbre Matin brun.

Un inconnu sinon ce ne serait pas possible, puis elle a reformulé plus exactement cette pensée folle, j'espère que ce n'est pas lui sinon ma vie ne sera plus possible.

Franck Pavloff, La nuit des friches, Le Verger, 2015

Elle ne l'a pas réellement reconnu, cela fait si longtemps mais elle l'a senti.

Franck Pavloff, La nuit des friches, Le Verger, 2015

Un peu plus tard quand le soleil soulèvera une fenêtre du calendrier de l'avent dans le ciel de décembre, l'homme et la fille s'en iront flâner le long de l'Ill, silencieux, inséparables.

Franck Pavloff, La nuit des friches, Le Verger, 2015

"Va pour Odjé, pourquoi pas, les noms appartiennent à ceux qui les donnent, pas à ceux qui les portent.""J'comprends pas, moi c'est Tina pour tout le monde.""Erreur, quand tu prononces Tina à mon oreille gauche l'oreille droite entend Anita parce que mon monde à moi est rond.""Déconne pas.""Si, les lettres partent dans un sens et font le tour du monde et me reviennent à l'envers.""Tu rigoles, la Terre t'obéit pas.""Va savoir."

Franck Pavloff, La nuit des friches, Le Verger, 2015

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